Cuirs et peaux

Des métiers d’art
qu’on a dans la peau

Des matières nobles aux multiples usages

Le travail du cuir (tannerie) et des peaux (mégisserie) est un savoir-faire ancestral qui nous accompagne depuis l’aube de l’humanité. Aujourd’hui, le secteur s’est bien sûr adapté et modernisé, avec des métiers variés mais tous tournés vers la transformation de ces matières nobles. Elles sont en particulier utilisées ensuite dans l’industrie de la maroquinerie, de la chaussure, de l’habillement, de la ganterie, de la sellerie ou encore de la décoration.

Un savoir-faire français plébiscité par le luxe

L’activité de la tannerie-mégisserie française s’appuie sur l’image du made in France, avec un savoir-faire reconnu et une grande qualité pour les cuirs et les peaux produits. C’est également cette qualité des matières premières qui participe au rayonnement de grandes maisons de luxe françaises comme Hermès, Louis Vuitton ou Chanel à travers le monde. Ces dernières ont d’ailleurs fait l’acquisition ces dernières années de différentes tanneries-mégisseries pour sécuriser leur approvisionnement.

Respect de l’environnement & du bien-être animal

Les consommateurs veulent des produits de plus en plus responsables, ce qui pousse le secteur à évoluer et à modifier ses pratiques, notamment via la recherche et la formation. Cela à la fois en optimisant ses méthodes de tannage, en réduisant sa consommation d’eau, et en étant plus attentive au respect de différents critères dans sa politique d’achats. Parmi eux le bien-être animal, le respect de l’environnement, ou encore celui des droits sociaux lorsqu’il s’agit d’un approvisionnement en peaux brutes hors de l’Union européenne.

Chiffres clés
et Informations utiles

Chiffres clés
Bon à savoir

Le secteur en chiffres
- 440 M € de chiffres d’affaires
- 69 entreprises
- 2 400 salariés
- 40 alternants
Des opportunités d’emploi et de formation pour les jeunes
Le secteur Cuirs et peaux compte des salariés relativement âgés par rapport au reste de la population active, avec notamment 20 % de salariés de plus de 60 ans (16 points de plus que la moyenne de l’inter industrie). A l’inverse, on dénombre seulement 6 % de moins de 30 ans, soit 9 points de moins que la moyenne. Cela crée un véritable vivier d’emplois pour les plus jeunes, avec des salariés senior qui ne demandent qu’à leur transmettre leurs compétences pour assurer l’avenir de la filière.

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